Un point sur ma jachère.

Juin va conclure ce premier semestre d’une année éprouvante à bien des niveaux…

On pourrait se figer sur tout ce qui ne va pas, sur tout ce qui n’a pas fonctionné, sur tout ce que l’on n’obtient pas OU l’on peut regarder le chemin parcouru, tirer des bilans de chaque expérience et de leurs bienfaits.

Cette année aura marqué un coup d’arrêt viscéral dans ma vie personnelle tout comme professionnelle.

J’ai perdu beaucoup, mais j’ai gagné une nouvelle voie, d’autres aspirations et surtout une conscience plus éveillée.

Cette jachère intime tend à s’achever.Ce voyage dans mes profondeurs prend fin jusqu’à la prochaine étape.

J’ai intégré un nouveau sens à ma résilience.

Cette douloureuse expérience est en phase finale…

Il est tant de se préparer au solstice et à l’éclosion 💗

Que cette transition nous soit profitable 💫

Poème : L’élan

 

 

 

Plénitude d’un l’instant de grâce.
Souffle du vent que rien ne trace.
Voguent les sentiments et les heures lasses.
Mon âme s’élance vers cet ailleurs, cette autre place.

Tel un papillon au firmament,
qui dans un bruissement
ses ailes étend.

Loin des regards et des lumières.
Le quetzal s’envole sans une attention en arrière.

Il sait.
Il est.

Libre et en paix.

À tous les papillons en quête de leur ultime envol 💖

R-éveil, une promenade intérieure

Au détour d’un sentier, une lumière est apparue.

Scindant la cime des arbres de ses faisceaux divins, elle embrasait le passage.

La promeneuse frissonna.

Aucune échappatoire, aucune alternative.

Hésitant à poursuivre sa route, une attraction contre nature l’y propulsa.

Un pas après l’autre.

Elle noua ses mains sur ses bras, dans une armure de chairs.

Les branchages crissaient sous le poids, sous la pression de ses peurs.

Sur le seuil du chemin connu, elle s’immobilisa.

Quelques secondes furent nécessaires pour calmer ses doutes.

Elle tendit les doigts vers ces rayons dorés.

Aussitôt, une douceur les engloba.

Des frétillements internes accentuaient leur vitalité.

La sensation était subtile, mais suffisamment rassurante pour qu’elle franchisse l’ultime pas.

De l’ombre à la lumière intérieure.

De l’humidité forestière à la chaleur solaire.

De l’isolement à l’immensité du vivant.

Cette promenade teintée de solitude se transforma en un banquet divin.

Elle remarqua enfin les crépitements dans les écorces.

Les feuilles dansaient pour fêter ces retrouvailles.

La faune se dévoila, confiante et sécurisée.

Elle faisait partie de cette écosystème, de ce monde, de cet univers.

Immergée dans le feu créateur et la brise terrestre, elle trouva sa place.

Lors d’une anodine balade pour se ressourcer trop épuisée par le quotidien, elle se rencontra.

Partie en quête de sens, elle reconnecta son essence au milieu des bois sauvages.

Puis elle se réveilla.

💗

Divine symphonie : quand le maître d’oeuvre fait naître l’oeuvre.

Loin des regards, je crée.

Hors des projecteurs, je traduis les murmures et les éclats lumineux.

J’orchestre de nouvelles symphonies aux notes encore inaudibles et inconnues.

J’assemble les atomes et intègre leurs connexions.

Je m’amuse à composer des jeux de couleurs et de nuances inédites.

Loin du bruit, je crée.

Loin des peurs et des doutes, j’accueille sans fard la lumière du phare qui m’oriente dans cette mer divine.

Dans le tumulte causé par l’excitation des découvertes que je réaliserai lorsque j’aurais posé le pied sur cette nouvelle terre, j’inspire profondément.

Dans ce semblant d’Holly, esseulée sur des flots cadencés selon un métronome dérangé, je vogue.

Loin de tout, loin de tous, je flotte, apaisée.

Dans cet espace infini de tous les possibles, je me réjouis.

Au loin, l’horizon, un nouveau fragment de temps.

L’incarnation d’un présent illimité et coloré d’infinies possibilités…

Bienvenue dans cette nouvelle ère…